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Sur les cinq continents, les plantes accompagnent les hommes et les animaux depuis la nuit des temps. La nourriture des hommes et des animaux dépend du monde végétal et sans les plantes, l’homme n’aurait pas pu subsister sur terre. De tous temps, les plantes ont été employées à de multiples usages, notamment à des fins médicinales et domestiques.
Indispensables pour la nourriture du corps, les plantes étaient utilisées pour se protéger du soleil et du mauvais temps, pour se vêtir, fabriquer des outils mais surtout et avant tout pour se soigner.
Pratiquée depuis les temps préhistoriques, la phytothérapie est la plus ancienne forme de médecine.

Comment l’homme a découvert les vertus des plantes ?
A cette question nous ne pouvons répondre, on ne peut qu’invoquer la présence d’un instinct naturel qui aurait attiré l’homme vers les plantes bénéfiques. Actuellement c’est la science qui prend le relais et nous livre des conclusions parfois surprenantes sur les incontestables qualités thérapeutiques des plantes médicinales des cinq continents....

[Océanie]

Le noni, plante sacrée
Depuis de nombreuses années les scientifiques américains s’intéressent à cette plante médicinale. Utilisée depuis plus de 2 000 ans par les polynésiens, elle est pour eux une plante sacrée. De la grosseur d’une pomme de terre, elle est cultivée en Océanie pour ses incroyables qualités.
Traditionnellement, le fruit du noni est utilisé pour aider à soulager l’asthme, les allergies, les problèmes pulmonaires et articulaires...
Le jus de noni contient des vitamines naturelles, des minéraux et des anti-oxydants, mais aussi une substance que l’organisme transforme en xéaronine, un alcaloïde qui joue un rôle primordial dans divers processus immunitaire.

C’est parce qu’il possède des qualités immuno-stimulantes incontestables que le jus de noni est souvent présenté comme une panacée par ses distributeurs. Aucune réelle étude n’a pu cependant mettre en évidence les allégations suivantes : lutte contre l’hypertension, les allergies, les migraines, l’arthrite, le cancer. Cependant, des chercheurs philippins ont observé qu’un extrait de noni possédait une activité antituberculeuse. Pour leur part, des chercheurs français et coréens ont rapporté que l’administration d’un extrait de racine de noni renferme des substances ayant des effets analgésique, sédatif et anti-inflammatoire.
D’autres chercheurs ont étudié l’effet protecteur du jus de noni sur les dommages causés par l’oxydation, la perte d’audition, sur la réduction des tumeurs cancéreuses et du taux de cholestérol chez les fumeurs. Des essais in vitro et sur des animaux indiquent que des extraits de jus de noni ont une activité anti-inflammatoire, antioxydante et antidiabétique. Un essai récemment mené sur des rats n’a cependant pas été concluant au chapitre de l’effet neuroprotecteur de cette activité antioxydante. Le noni n’est certes pas la panacée que présentent certains écrits. C’est une plante que l’on nomme « adaptogène », c’est à dire qu’elle permet de renforcer globalement les forces de l’organisme.

entre cosmtique traditionnelle et cosmétique bio, les différences :

Les céréales ont une présence directe en cosmétique : les industriels ont largement recours au blé, au riz mais aussi à l'avoine, maïs etc.

Nous allons voir quelques usages cosmétiques plus bio naturels.

Pour les masques de visage :

l'amidon forme avec l'eau une solution onctueuse (colloïde) qui épaissit et stabilise les masques, tout en augmentant leurs propriétés absorbantes, hydratantes et adoucissantes. On emploie surtout les farines de froment, riz et avoine (bonne pour les peaux sensibles), mais la fécule de maïs convient elle aussi

Pour les gommages :

les farines ont des propriétés exfoliantes (gommantes) . Les peaux fragiles pourront employer une pâte faite de farine humectée d'eau. Pour un soin énergique, on pourra employer une farine de blé complète, plus riche en fibres

Pour les huiles de visage :

la célèbre huile de germe de blé est appréciée pour ses propriétés antirides, nourrissantes, réparatrices... Sa forte odeur, qui peut déplaire, est une des raisons pour laquelle on l'emploi souvent diluée à 20% dans une huile plus neutre, d'amande douce par exemple.

Pour les bains :

l'amidon adoucit l'eau du bain, surtout si elle est calcaire. On peut délayer simplement d ela farine dans l'eau mais o obtient un résultat plus doux et parfaitement laiteux en plaçant dans le bain, puis en le pressant, un sachet rempli d'une grosse poignée de son (blé ou avoine) ou de flocons d'avoine (non soufflés)

on continue l'exploration des divers domaines du bio. Aujourd'hui le jardin potager .

petite vidéo sur le potager bio :

petit reportage du côté de la Provence, avec la maison bio-climatique : maison auto-suffisante en énergie solaire et auto-construite

Sa forme ressemble à une soucoupe volante et sa particularité est de pouvoir tourner via une télécommande

Sept ans après la publication des textes, comment l'EEDD ( Education à l'Environnement pour un Dévéloppement Durable) est-elle mise en pratique ?

Agenda 21 scolaire

D'une part il faut distinguer l'évolution du contenu pédagogique du programme qui est dicté par l'Education nationale; l'Agenda 21 scolaire, c'est à dire la plan d'action concret DD appliqué à l'école par thématique (écoconstruit du bati, cantine bio, écomobilité scolaire, tri et recyclage des déchets, jardinage...) relève des politiques mises en place par les collectivités locales.

Beaucoup d'initiatives ont eu lieu à ce jour, d'abord sur la thématique de la gestion des déchets : parce qu'elle relève de la compétence des colelctivités locales qui ont vite compris l'utilité d'un partenariat avec les écoles pour faire passer le message auprès des enfants...et de leurs parents. De plsu en plus d'écoles postulent au label Eco-Ecole. Et même les campus verts se développent ! (on les nomme E3D : Etablissement en démarche de développement durable).

L'écologie à l'école ? si des initiatives ont déjà vu le jour, d'autres peinent encore à se concrétiser. Etat des lieux.

L'écologie n'est en effet pas enseignée à l'école. Ni l'éducation à l'environnement. les most "nature" et "environnement" ont d'ailleurs disparu des textes officiels depuis 2007. Aujourd'hui, dans le milieu scolaire on parle d'EDD, éducation au développement durable.

Histoire naturelle

La sensibilisation à l'environnement est une vieille connaissance de l'Education nationale. Les premières classes promenades datent de 1887. Les leçons de choses, les classes d'immersion privilégient le contact direct et l'observation de la nature. Les classes de neige, de plusieurs semaines, puis les classes vertes, de montagne ou de mer prennent le relais dans les années 1960.

Les premières crises écologiques des années 1970 voient naitre de nombreuses associations de protection ou d'initiation à l'environnement voient le jour. Déjà en 1977, une circulaire ministérielle précise que l'éducation à l'environnement aura pour rôle de sensibliser l'élève puis une nouvelle circulaire de 2004 parle de développement durable pour l'éducation à l'environnement.