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l’agriculture verte

Le 23/03/2015

Avec 2% de la consommation nationale d’énergie (hors intrants), l’agriculture possède un potentiel d’économie d’énergie (hors intrants) de 10%. En proposant notamment des diagnostics énergétiques, des bilans carbone adaptés et en plébiscitant les bonnes pratiques, l’Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie souhaite exploiter ce potentiel par l’amélioration des performances énergétique et environnementale de ce secteur.

L’Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) met en place des outils d’accompagnement de la filière agricole pour améliorer les performances énergétique et environnementale du secteur. Diagnostic énergétique des exploitations agricoles, bilan carbone adapté au monde agricole, maîtrise de la consommation des énergies fossiles : l’ambition de l’ADEME, en partenariat avec les Chambres d’agriculture, le réseau des Coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), les instituts techniques et de recherches et les coopératives agricoles, est de réduire la consommation énergétique, de développer les énergies renouvelables et la biomasse et d’instaurer une gestion biologique des déchets organiques et des effluents d’élevage.

Un outil de diagnostic
En 1999, « Planète », un outil de diagnostic énergétique et de bilan d’émission de gaz à effet de serre des exploitations, a été mis en place. Depuis, 1500 bilans ont été réalisés. L’association Solagro en a réalisé une synthèse en 2007. Il en ressort que 62 % de l’énergie primaire consommée dans les exploitations provient des intrants (engrais…) mais des variations importantes sont constatées entre des exploitations du même type. Dans ce contexte, l’ADEME identifie les bonnes pratiques et les plébiscite pour orienter les actions à mener en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique.

La promotion des bonnes pratiques
L’agriculture occupe 55% du territoire national, auxquels s’ajoutent 27% de forêts. Ce secteur ne représente que 2% de la consommation nationale d’énergie (hors intrants) mais possède un potentiel d’économie d’énergie (hors intrants toujours) de 10%. C’est ce potentiel que l’ADEME souhaite exploiter en multipliant les initiatives et en sensibilisant la profession.


Dans cette optique, l’agence encourage la pose de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles et propose, avec les CUMA et les Chambres d’agriculture, des diagnostics d’engins agricoles afin de réduire la consommation des énergies fossiles. Elle incite à une gestion biologique des déchets organiques et des effluents d’élevages valorisables par compostage ou méthanisation et permettant la production de biogaz. Elle fait également la promotion de la valorisation de la biomasse comme opportunité économique pour les exploitants agricoles.

Entreprise : l’engagement écologique payant

Le 27/02/2015

La Pme Sofia Cosmétiques, spécialisée dans la fabrication de produits de cosmétique blanche (crèmes, soins etc.) a récemment été récompensée par l’Ademe pour sa politique écologique volontariste. Une stratégie qui s’avère payante… à plusieurs niveaux.


Les entreprises citoyennes menant une politique de développement respectueuse de l’environnement ont le vent en poupe. Ainsi, la PME « Sofia Cosmétiques », spécialisée dans la conception et la fabrication en sous-traitance de produits de cosmétique blanche (excluant ainsi le maquillage pour privilégier les crèmes, soins etc.), a récemment été récompensée par l’Ademe pour les investissements réalisés, lui ayant permis de réduire sa consommation d’eau et d’énergie. « 
Sur une quarantaine de dossiers sélectionnés au niveau national, 5 entreprises seulement ont été primées dont deux PME et…une seule en PACA » résume Christophe François, directeur qualité de Sofia Cosmétiques.
Depuis 2006, date d’ouverture d’un second site de production sur la zone industrielle de Carros (06), la société a en effet lancé une véritable chasse au gaspillage. Résultat, dans ce bâtiment de 1500 mètres carrés où sont rassemblés les services de R&D et les espaces de fabrication et de contrôle des produits, toutes les installations sont désormais équipées d’un système de recyclage et d’adoucissement de l’eau.

Une consommation d’eau réduite de 45 %

« La fabrication des produits cosmétiques nécessite une phase de chauffe des matières premières selon le principe du bain marie, puis une autre de refroidissement, explique Christophe François. Ainsi, chacune de nos trois machines consommait quotidiennement l’équivalent d’un robinet ouvert en continu pendant 4 heures ! Or en installant un système de recyclage des eaux, nous avons pu réduire de 45 % notre consommation alors que nous disposons désormais d’une machine supplémentaire et que notre production a augmenté de 10 % ! »
Sur le plan énergétique, l’entreprise a également mis en place une chaudière à condensation lui permettant de stabiliser sa consommation. Coût total des installations : 175 000 euros, financés à hauteur de 15 % par l’Ademe.


La société entend par ailleurs développer son offre de produits cosmétiques bio et vient d’obtenir le label « écocert ». Une reconnaissance supplémentaire de son engagement en faveur de l’environnement qui semble lui attirer de nouveaux clients.
« Le trophée des énergies économes et propres que nous a décerné l’Ademe nous a permis de nous faire connaître. Résultats, des clients potentiels, avec qui nous sommes actuellement en discussion ont été séduits par notre démarche et ont pris contact avec nous ». La société, qui réalise déjà un chiffre d’affaires de plus de trois millions d’euros semble donc avoir définitivement le vent en poupe et s’inscrire dans un cercle pour le moins vertueux.

L’huile d’olive est la plus équilibrée : FAUX...MAIS

Le 04/02/2015

Dans la série "Les idées reçues sur notre alimentation"

S’il est vrai que l’huile d’olive est à la base du régime méditerranéen, cela signifie-t-il pour autant qu’elle soit l’huile idéale ?
L’huile d’olive contient près de 75% d’acides gras mono-insaturés, 13% d’acides gras saturés et 12% d’acides gras polyinsaturés.

Ces derniers (acides linoléique et alpha linolénique) sont essentiels. L’un est le chef de file des oméga-6, l’autre des oméga-3, qui ont des effets exactement opposés.

Ces deux familles sont nécessaires à la santé, mais ce qui compte c’est l’équilibre entre elles. Le rapport oméga-6/oméga-3 devrait idéalement se situer entre 2 et 3 pour 1. Or, dans l’huile d’olive, il est de 11 pour 1.


L’huile d’olive n’est donc pas l’huile idéale. Néanmoins, elle est recommandée parce qu’elle contient majoritairement de l’acide oléique, neutre vis-à-vis du risque cardiovasculaire ; est très riche en antioxydants et propre à la cuisson. Le mieux est de l’associer à une autre huile, l’huile de colza, afin d’améliorer son rapport omega-6/omega-3.

Extraits du livre de Sarah Pellet-Calaud Le gingembre est aphrodisiaque
et autres idées reçues, Thierry Souccar Editions.

Colloque à Montpellier : l’ascension fulgurante du commerce équitable

Le 17/01/2015

Né dans les années 50, l’idée d’échanges commerciaux plus justes a fait son chemin. En pleine explosion, le commerce équitable s’est imposé dans les pays en voie de développement comme une alternative intéressante aux règles économiques libérales traditionnelles. Un colloque International s'est tenu à Montpellier, en mai dernier. Source : http://theule.agence-presse.net

Avec une croissance moyenne des ventes de 20% par an depuis 2000, le commerce équitable est devenu l’un des secteurs économiques les plus dynamiques d’Europe. On trouve désormais des produits équitables dans plus de 55000 supermarchés et plus de 2800 boutiques spécialisées à travers le Vieux continent.


Même si cette activité représente encore une part très marginale du commerce international, elle offre des débouchés intéressants à plus de 1,5 millions de producteurs en Afrique, Asie et Amérique Latine. « 
Café, thé, chocolat, bananes... De nombreux produits de consommation courante sont importés des pays du Sud », commente l’association Max Havelaar qui propose un label pour repérer les produits qui respectent les critères du commerce équitable. « L’organisation traditionnelle des échanges mondiaux (cours fluctuants, pression des intermédiaires...) pénalisait jusqu’à présent les petits producteurs et les travailleurs qui les cultivent, et leur permettait à peine de survivre ».

Les grandes surfaces prennent le relais

Du producteur au consommateur, le commerce équitable vise en effet
« à assurer une juste rémunération du travail des producteurs de pays en voie de développement qui s’engagent en retour à garantir les droits fondamentaux du respect des Droits de l’Homme ». Avec 60 à 70% des volumes commercialisés, l’Europe offre ses principaux débouchés.

Voyages, artisanat, cosmétique, compléments alimentaires, textile, biscuits, fruits ou légumes : il touche désormais une importante palette de produits. Le chiffre d’affaires net global des articles bénéficiant d’un label équitable a ainsi quintuplé en quatre ans pour atteindre près de 1,25 milliard d’euros en 2006. En France, des réseaux comme Artisans du Monde proposent plus de 170 points de vente, animés par 5000 bénévoles et 85 salariés. Des marques nationales (Ethiquable, Alter Eco, Jardin bio équitable, Lobodis...) se sont même imposés dans les supermarchés.


Le démarrage en grande surface a eu lieu en 2002 et 2003 avec des marques comme Alter Eco et Ethiquable. Après des débuts difficiles, ces produits équitables ont fini par séduire les consommateurs. En 2006, Champion et Carrefour ont vendu 70 % de produits équitables de plus qu’en 2005. Dans les centres-villes, les Shopi et Huit à Huit proposent désormais cinq à dix produits différents. Chez Auchan, le chiffre d’affaires a bondi à 9,1 millions d’euros en 2006, contre 4,2 en 2004.


Témoin de ce succès, le 3e Colloque International sur le Commerce Equitable s'est donc tenu à Montpellier du 14 au 16 mai dernier . Il portera sur le développement sans précédent du commerce équitable, de ses implications et des nouveaux défis qu’il pose.

Déchets : les sacs en plastique interdits en 2016

Le 19/12/2014

En 2009 le Sénat avait profité de l’approbation du Budget pour voter une taxe de 12 centimes d’euro sur les sacs plastique, avant de la … rejeter à la demande du gouvernement. Les sacs ont donc encore de beaux jours devant eux, même si leur nombre a été réduit de 80% au cours des cinq dernières années.

Une taxe de 12 centimes d’euro sur chaque « sac en matière plastique à bretelles présenté en rouleau ou en liasse » aurait pu sérieusement ralentir l’utilisation d’un produit particulièrement polluant qui peut mettre plusieurs siècles avant de totalement se dégrader. Mais les sénateurs en ont décidé autrement hier. Dans le cadre de l’examen du projet de budget 2009, le Sénat a en effet voté puis annulé un amendement qui instaurait une taxe sur les sacs plastiques de caisse à usage unique. Une deuxième délibération a en effet été demandée par le gouvernement. La ministre des Finances, Christine Lagarde, s’est en particulier inquiétée de la validité de l’amendement au niveau de l’UE, craignant que les autorités européennes ne trouvent le montant de cette taxe excessive.

Une fin annoncée en 2012 ?

L’écotaxe sur les sacs plastiques, proposée par le sénateur de la Marne Yves Détraigne, avait pour but, "d’encourager le développement des sacs renouvelables et biodégradables, plus appropriés au regard des objectifs de protection de l’environnement" . Si cette proposition s’est soldée par un échec hier, les sacs plastiques pourraient bien cependant finir par disparaître dans les trois ans aux caisses des hypermarchés et supermarchés, mais aussi dans le petit commerce. C’est du moins la promesse que vient de faire Jérôme Bédier, président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD).

effective en 2016

L'Assemblée nationale a voté en Octobre 2014 l'interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016.

Energies propres : Les technologies sont déjà là

Le 26/11/2014

Retour sur un forum passé.

Quelles solutions énergétiques auront été retenues par la France à l’horizon 2050 ? Pour s’en faire une idée, le Conseil Economique et Social (CES) conviait récemment le public à participer au « 58e Forum d’Iena », auquel prenaient part les représentants de plusieurs grands opérateurs énergétiques nationaux et internationaux, comme Total, GE, ou GDF. Face aux menaces du réchauffement climatique et à la raréfaction des réserves d’hydrocarbures, ces derniers misent sur les énergies renouvelables et le stockage du CO2, tout en rappelant que beaucoup d’avancées technologiques ont déjà été réalisées, et que seules des politiques fortes permettront à la France de réduire sa consommation énergétique.

Alors que les propositions du « Grenelle de l’environnement » en matière d’énergie sont débattues en région et sur Internet, le Conseil Economique et Social (CES) s’interrogeait hier, dans le cadre du « 58e Forum d’Iena », sur la composition du bouquet énergétique de la France à l’horizon 2050.
Pour Anne Duthilleul, membre du CES et présidente de l’Erap
(1), « le choix des solutions énergétiques du futur devra répondre à plusieurs critères : les émissions de gaz à effet de serre, la sécurité d’approvisionnement, le coût pour le consommateur, la souplesse d’utilisation et l’espace occupé par les installations énergétiques. » Autant de critères qui placent le nucléaire en bonne position, si l’on en croit la présidente de l’Erap, organisme qui gère une partie des actions de l’Etat au capital d’Areva.

Stockage du CO2 : Total va créer la première unité française

Les hydrocarbures, eux, sont évidemment disqualifiés. Mais pour Thierry Desmarest, président du Conseil d’administration de Total, « 
pétrole et gaz représentent toujours 56 % de l’énergie primaire dans le monde, et on va encore en avoir besoin longtemps. Cependant, on estime que la production de pétrole pourrait culminer à partir de 2020-2030 en raison de la forte demande. Notre objectif, c’est de retarder la survenue de ce pic. D’où la nécessité de poursuivre la recherche afin d’accroître le taux de récupération du pétrole et de pouvoir aller le chercher plus profondément. Mais Total diversifie également ses activités énergétiques, en misant notamment sur les biocarburants de deuxième génération, sur le photovoltaïque - qui reste cher mais dont le coût baisse de 10 % tous les ans -, et également sur le stockage du carbone. Nous allons d’ailleurs mettre en service à Lacq la première unité de capture et de séquestration de CO2 française, et nous pensons que cette technologie devrait connaître son déploiement industriel à partir de 2020. »
Gaz de France s’intéresse également au stockage. Si l’on en croit Marc Florette, directeur de la recherche à GDF, « 
nous avons un atout pour devenir un grand opérateur de capture et de séquestration du CO2, car nous avons déjà développé en France de telles techniques, afin de stocker le gaz naturel en milieu géologique.  » GDF, comme Total, se prépare également au tarissement annoncé des hydrocarbures en investissant dans les énergies renouvelables, « comme la co-génération domestique ou la construction bioclimatique, car c’est dans le bâtiment que va se jouer en grande partie la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.  »

Il faut inciter les consommateurs à acheter "vert"


Un sentiment partagé par Eric Pillaud, directeur général de la stratégie de Schneider Electric, pour qui, « 
les transports, sur lesquels on tend à focaliser dès que l’on parle d’énergie, c’est 25 % de la consommation. Le reste, c’est pour une grande part l’habitat résidentiel et tertiaire. Or, dans ce domaine, on peut faire beaucoup de choses car les technologies existent déjà, et les efforts de R&D se poursuivent. Le problème n’est donc pas forcément technologique. »
« 
Beaucoup de choses existent déjà dans le domaine du bâtiment ou de l’automobile pour réduire efficacement la consommation d’énergie et les émissions de GES. Ce ne sont donc pas forcément des ruptures technologiques qu’il faut attendre mais plutôt une incitation à consommer moins d’énergie. Pour ça, il faut des politiques fortes  », estime Marie-Odile Paulet, du CES.
Pour Clara Gaymard, président de General Electric en France, « 
nous avons le savoir-faire technologique, mais il faut que la réglementation pousse les consommateurs à choisir des produits plus propres, qui, dans un premier temps, seront forcément plus chers. »

(1) Erap : établissement public chargé de prendre des participations dans les secteurs de l’énergie, des télécoms ou de la pharmacie, à la demande de l’Etat.

Consommation durable : Mieux consommer pour consommer moins 

Le 20/10/2014

La consommation est, selon les économistes, l’un des piliers du développement durable « car elle peut générer une production responsable ». Et vice-versa. C’est l’un des thèmes clés abordé par le Grenelle de l’environnement. En ligne de mire : le consommateur « qui doit être mieux formé et sensibilisé ».

« Chaque jour, nous consommons machinalement et nous rejetons de plus en plus de pollutions et de déchets dans l’environnement. Devant ce bilan alarmant, c’est aujourd’hui au citoyen d’adopter une consommation responsable et de stimuler les comportements en faveur de l’environnement », explique un groupe d’étudiants du Master 2 « Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité » de l’Université Montpellier 2, qui a organisé  une rencontre « Mieux consommer pour consommer moins ». La consommation est aujourd‘hui au cœur des débats environnementaux, pour son influence sur la production et ses conséquences sur les ressources naturelles et l’environnement. « La consommation durable, c’est une consommation qui internalise les coûts sur l’environnement, par exemple ceux du transport pour les denrées qui sont produites à très longue distance. Elle doit aussi permettre de rémunérer une agriculture qui soit plus vertueuse », explique Laurence Tubiana, Vice-présidente du Groupe de travail 4 du Grenelle de l’environnement et Directeur général de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

Sensibiliser les consommateurs

« Les pouvoirs publics doivent avoir un rôle plus important dans l’éducation du consommateur », ajoute Denis Merville, Maire de Sainneville-sur-Seine (Seine-Maritime) et représentant de l’Association des Maires de France (AMF) au Grenelle de l’environnement. L’AMF prépare actuellement une Charte des maires qui concernera les déplacements, la mise en service de transports en commun moins polluants, la collecte, le tri et la valorisation des déchets, la gestion des ressources en eau et la promotion des économies d’énergie.
L’éducation est aussi au centre des préoccupations de la FNSEA, qui propose de
« sensibiliser les agriculteurs à la consommation durable » et de développer la recherche publique et privée « afin d’augmenter la part des produits issus de la biomasse dans les consommations intermédiaires et les produits de grande distribution ». Plus radicale, l’association écologiste France nature environnement (FNE) demande, parmi ses propositions, de « réorienter la fiscalité environnementale », par exemple en renforçant la taxation sur la consommation d’eau, ou en alourdissant les redevances sur les engrais et pesticides. L’idée centrale est de « faire évoluer les modes de production, de consommation ainsi que nos modes de vie, dans le respect du vivant et pour protéger les générations futures ».

Un site pour les consommateurs

Le Secrétaire d’Etat chargé de l’Ecologie, souhaite également que les consommateurs soient mieux informés. « 
Consommer responsable, en conciliant le développement économique, social et environnemental, c’est possible, parfois facile, parfois plus complexe. C’est pourquoi, il faut aider les consommateurs à trouver les produits et les petits gestes quotidiens qui permettront de s’orienter vers un développement durable », explique la Présidente de Consodurable, un site internet dont l’objectif « est de renseigner sur les produits ou services respectueux du développement durable ». Cette stratégie d’information passe par le soutien des produits labellisés. Deux éco-labels officiels ont été créés en France pour encourager la promotion de ceux qui sont le plus respectueux de l’environnement et permettre aux consommateurs de les reconnaître facilement grâce à leur emballage ou leur étiquette : la marque NF Environnement et l’éco-label européen. « Il faudrait renforcer cette dynamique », commente un responsable d’une ONG.

La canneberge, pour les voies urinaires

Le 07/07/2014

Dans la Série, "les plantes majeures des 5 continents", voici la Canneberge.

Traditionnellement, les Indiens d’Amérique du Nord utilisaient cette plante pour prévenir et traiter les infections des voies urinaires ainsi que pour soigner divers troubles du système digestif, du foie, des reins et du sang.


Ce fruit qui ressemble à la cerise servait à la préparation du pemmican, un aliment de longue conservation qui renfermait également de la viande séchée et du gras animal.
Dès le milieu du XIXe siècle, des médecins allemands contribuèrent à répandre dans le monde moderne l’usage médicinal de la canneberge pour prévenir et traiter l’infection urinaire, usage qui fut délaissé après la Deuxième Guerre mondiale, lorsque les antibiotiques de synthèse devinrent chose commune. On a cependant recommencé à s’intéresser aux vertus médicinales de ces baies dans les années 1960.


Actuellement, elle fait un retour en force car on sait bien que les antibiotiques ne résolvent pas tout...
L’activité de la canneberge n’est pas « antibiotique » mais on pense que le fruit empêche les bactéries d’adhérer aux parois des voies urinaires et par conséquence d’y croître. Les bactéries sont ainsi éliminées par les urines sans être tuées.