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Lingettes : Et l’écologie dans tout ça ?

Le 03/10/2017

Très rapidement cependant, des critiques se sont élevées contre ces lingettes, qualifiées de « chères, polluantes et inutiles ». Comme l’a écrit une rédactrice sur un site web consacré à l’écologie : « ce produit, jetable par excellence, nettoie tout. Sauf la nature. »

Lingettes Chères ?

Des calculs ont montré par exemple, concernant le nettoyage du sol, que l’on dépensait 15 fois plus pour le nettoyage du sol. Plus précisément, une étude de l’Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable, a mené un comparatif entre le nettoyage traditionnel (éponges / serpillières) et celui réalisé à l’aide de lingettes sur une année et sur une surface de 100 m² : le nettoyage traditionnel utiliserait 12,5 l de détergent et 1820 l d’eau pour un coût de 35€, alors que le nettoyage avec lingettes utiliserait 1530 lingettes pour un coût de 550 €.


Selon cette même étude, un foyer qui utiliserait intensément des lingettes pour toute la maison du sol au plafond et pour l’hygiène et le soin corporel, produirait un surplus de 58 kg de déchets par an, déchets quasiment non recyclables, comme s’en est émue l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie : « si elles sont en partie biodégradables, les lingettes ne sont, dans la réalité, pas biodégradées. Comme on les jette à la poubelle, elles terminent dans une décharge ou doivent être incinérées, sans passer par les filières de recyclage ».


Mais les fabricants, au travers de
l’Association française des industries de la détergence, de l’entretien et des produits d’hygiène industrielle (Afise), a objecté qu’un ménage n’abandonne jamais serpillière et gant de toilette pour le tout-lingettes et que selon leurs statistiques, un foyer utilisateur ne jetterait en moyenne que sept lingettes par semaine, ce qui ne représenterait « que 0,05 % des ordures ménagères »


Une enquête commandée en 2004 par l’Afise a donné des conclusions partagées : « Aucun des produits ne peut être qualifié de meilleur pour l’environnement sur tous les indicateurs ». Si la lingette produit trois fois plus de déchets ménagers que le spray et six fois plus que les liquides, elle gaspille cependant trois fois moins d’eau que ses concurrents.
Le problème serait cependant ailleurs. D’une part dans le fait que certaines des fibres utilisées dans ces non-tissés sont synthétiques, et d’autre part dans la présence de substances chimiques très variées, même si a priori dans une lingette visage devant respecter la réglementation cosmétique, on trouvera les mêmes ingrédients que l’équivalent en flacon.

 

 

Zoom sur La Ferme bio du Beau-Pays

Le 11/08/2017

Les verts savent recevoir. Pour le meeting annonçant les régionales du 14 et 21 mars 2010, ils offraient un buffet délicieux. Au menu, produits de terroirs bio, jambon, rillettes, pâté, tartines, fromages, pommes, tartes tatin de tomates vertes, bière bio, jus de pomme bio, c’est tellement bon, qu’on croirait croquer la pomme tombée de l’arbre. Leur invité d’honneur ce soir, c’était José, oui, le fameux. José Bové.

Le bio, ce n’est pas une mode

Le bio, ce n’est pas une mode, c’est un style de vie, un art de vivre. Comme l'agriculture verte ...Ce sont des hommes et des femmes, qui veulent travailler le jour, au rythme des saisons, et pouvoir dormir la nuit, sans rêver de richesses inutiles, de grosses productions qu’il faudra écouler, ou de marchés qui s’écroulent.

Et voilà, comment G.s, 32 ans, fils d’éleveur et titulaire d’un bts agricole a eu l’idée avec sa femme, de faire de l’élevage de porcs bio et de vaches highland bio. Il en résulte, un produit d’une qualité incroyable, des pâtés goûtus, des viandes succulentes et des clients très satisfaits.

G. a un salarié- boucher à plein temps, un laboratoire de découpe et une petite clientèle très fidèle qu’il reçoit le vendredi après midi et samedi matin. 70% de sa production est écoulée à la boutique, 30% dans les petites boutiques bio de Lille. Alors, certes, le monde agricole va mal, mais il a des alternatives. « Si tu restes indépendant, tu ne subis pas les répercussions du marché » clame t-il. Ici on vise l’économie au service de l’homme et non l’inverse. Donc pour lui, contrairement à certains producteurs que dépendent de gros acheteurs ( citons, Bonduelle, pour l’agriculture, par exemple, car il s’agit d’un acteur économique local de poids), la seule fluctuation qu’il doit vivre, c’est l’augmentation du nombre de clients due au bouche à oreille. Bouches satisfaites au demeurant.

En plus, sa « Ferme du Beau pays » adhère à l’AMAP, et c’est très intéressant pour gérer sa production, car une cinquantaine de familles adhère via un contrat de partenariat signé en bonne et due forme, et s’engage pour une durée d’un an à profiter de panier de viande biologique à 50 euros par mois. Il est donc assuré d’un certain CA / An. 600 euros par an et par famille pour un contrat de 12 colis. Chaque mois, un membre « amapien » propose une recette, un autre assure la permanence pour délivrer les colis. Équité, solidarité, bio-éthique, écologie, l’Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne a de jours devant elle. G.et ses amis, aussi.

Ecomobilité : mieux utiliser sa voiture

Le 01/05/2017

Roulez en souplesse

Démarrez et roulez calmement les premiers kilomètres afin que votre moteur soit mis progressivement à température.

Conduire souplement sans accélérations ou freinages brusques, en n'allant pas trop haut dans les tours, en laissant au moteur le temps d'atteindre sa température de fonctionnement sont les maîtres mots d'une conduite écologique.

Une conduite agressive est plus dangereuse et entraîne un accroissement de la consommation de 20%, voire de 40% en ville, ainsi qu'une augmentation des émissions d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone (CO). Aux accélérations et freinages brusques préférez anticiper les événements. Une conduite en souplesse avec anticipation vous permet de mieux prévoir les réactions des autres usagers de la route: voitures, motos, vélos, piétons.

Evitez également de monter trop haut dans les tours en changeant rapidement de rapport.

Consultez le manuel technique de la voiture pour savoir quelle est la plage de fonctionnement optimal du moteur.

Evitez les petits trajets

Plus de 30% des trajets urbains effectués en voiture font moins de deux kilomètres! Or, lors de petits trajets, une quantité importante d'énergie est utilisée pour porter à bonne température les différents organes mécaniques et liquides de fonctionnement et non pour assurer le déplacement du véhicule. Ce prélèvement d'énergie explique les moindres performances enregistrées avec un moteur froid: surconsommation, pollution accrue, motricité limitée.

Dans la phase de fonctionnement à froid, la combustion au sein du moteur est incomplète d'où l'apparition en plus grande quantité de composants polluants comme le CO ou les hydocarbures imbrûlés.

Pour les véhicules essence catalysés, le problème n'est pas résolu car le traitement de dépollution des gaz d'échappement n'est complètement actif que quand le pot catalytique atteint entre 250 et 400 °C.

Mieux vaut donc éviter les trajets courts (moins de 5 km) car, de surcroît, un moteur froid consomme plus qu'un moteur chaud:

  • +50% de consommation au premier km

  • +25% de consommation au deuxième km

Enfin, la phase de mise en route du moteur représente plus de 50% de son usure. A froid, les frottements sont plus importants: la pellicule d'huile est mal répartie, des particules métalliques sont arrachées dans le contact entre pistons et cylindres et entre bielle et vilebrequin; ces particules en suspension dans l'huile constituent à leur tour un facteur d'usure.

Pour les petits trajets, privilégions le vélo ou la marche. Pour des trajets plus importants, donnons notre préférence aux transports en commun: un bus ou un train produit en moyenne trois fois moins de CO2 par personne et par kilomètre qu'une voiture.

La fiche 98 vous explique les bienfaits du vélo et la fiche 103 traite de l'écomobilité.

Ecologie : mieux utiliser sa voiture

Le 10/03/2017

Il n'est pas toujours possible de se passer de sa voiture... Mais, même en circulant en voiture, il est possible de faire des choix plus respectueux l'environnement.

Vous trouverez dans cette fiche une série de conseils qui vous aideront à consommer moins de carburant et donc à rejeter moins de CO2 (en moyenne, chaque litre d'essence consommé par une voiture produit 2,4 kg de CO2) et à réaliser des économies non négligeables.

Les conseils donnés dans cette fiche sont valables quel que soit le type de véhicule: que vous conduisiez une petite citadine ou un gros 4x4 les principes restent les mêmes!

Il y a près de 5 millions de voitures particulières en Belgique: si chaque voiture belge diminuait sa consommation moyenne d'un litre, 12.000 tonnes de CO2 seraient ainsi évitées tous les 100 km.

Le choix d'une voiture... déterminant!

Le choix au moment de l'achat de votre voiture est déterminant pour l'impact que votre conduite aura sur l'environnement: la cylindrée et la puissance du moteur, le poids et l'aérodynamique de la voiture, le type de carburant, la transmission intégrale, le type de boîte (manuelle, automatique...) sont autant de facteurs qui vont fortement influencer la consommation de carburant du véhicule et ses émissions de CO2.

Par exemple, la transmission intégrale d'un véhicule peut accroître la consommation de carburant de 5 à 10% par rapport au véhicule équivalent à deux roues motrices.

La fiche 88 vous donne les informations sur les carburants (essence, diesel, LPG) et sur l'étiquette énergie obligatoire sur les nouvelles voitures.

Veillez au bon entretien de votre vehicule

Entretenir régulièrement sa voiture et prévenir l'usure prématurée de certaines pièces permet d'éviter de grosses réparations, de rouler en sécurité et moins bruyamment, de réduire sa consommation de carburant et de produire moins de polluants.

Un entretien régulier peut réduire les coûts d'utilisation de votre voiture de 20%, soit plus de 300 €/an!

Vous pouvez mener à bien certains travaux d'entretien par vous-même: contrôle de la pression des pneus, du niveau d'huile, des bougies, des injecteurs... D'autres travaux, par contre, demandent l'intervention d'un technicien qualifié: réglage du moteur, équilibrage des roues ou surveillance de la ligne d'échappement demandent de l'expertise.

Un mauvais réglage est synonyme de désagréments:

  • une courroie d'alternateur mal tendue empêche le bon rechargement de la batterie,

  • un filtre à air sale fait diminuer le taux de remplissage (quantité d'air admise/quantité d'air nécessaire) et augmente la consommation.

Un moteur mal réglé entraîne une surconsommation de l'ordre de 50% en moyenne ainsi qu'une augmentation du monoxyde de carbone (CO) et des hydrocarbures imbrûlés (HC).

La surconsommation imputable à l'utilisation d'une huile trop visqueuse est de l'ordre de 1 à 3% en ville.

Une dégradation de la ligne d'échappement provoque des nuisances sonores et, à terme, risque d'entraîner une détérioration des soupapes d'échappement et des têtes de piston.

Des satellites pour mesurer la déforestation

Le 21/01/2017

Pour sensibiliser l’opinion, le gouvernement rend ces données publiques sur un site qui permet de constater, région par région, l’état de la déforestation (en portugais).

“Au Brésil, on a désormais, la capacité technique d’avoir un oeil très précis sur les points de déforestation illégale. Evidemment, sur le terrain, l’efficacité du système dépend de l’action des gardes forestiers qui vont donner les amendes et saisir les parcelles”, explique Valentin Bellassen.

Indépendamment des moyens déployés sur le terrain, ce système de surveillance permet la mesure à l’échelle d’un pays de la protection de la forêt, et non plus zone par zone. Donc le calcul d’une rétribution à l’échelle nationale.

Ce mode de calcul permet d’éviter les risques de “fuites” qui avaient, entre autre, dissuadé les négociateurs à Kyoto. Une “fuite”, c’est une fuite de gaz en quelque sorte, qui a lieu lorsqu’on met en oeuvre un projet de préservation, que l’on rétribue, mais qui n’empêche pas les tronçonneuses de se déplacer de quelques hectares, hors zone protégée.

Après le concept du pollueur-payeur, on est en train, à Bali, d’imaginer le concept inverse qui rémunère la protection de la nature. Les critères sont très complexes à mettre en oeuvre.

L’un d’entre-eux, le plus simple peut-être selon Valentin Bellassen, serait la réduction du taux national de déforestation en dessous d’un taux de référence historique. Quid alors des pays, comme la RDC, très riche en forêts et dont l’activité de déforestation est très inférieure à la moyenne, par rapport au Brésil, Etat qui a beaucoup de forêts et déforeste beaucoup, ce qui pourrait lui valoir une très riche rétribution d’efforts pourtant moindre que d’autres ?

Des satellites pour mesurer la déforestation à l’arbre près

Le 21/12/2016

Gagner de l’argent en préservant ses forêts pourrait être un des principes du futur protocole sur le climat. Absente du protocole de Kyoto, la déforestation fait débat à Bali.Elle représente 17% des émissions de CO2, plus que les transports, avec 13%. Et 13 millions d’hectares disparaissent chaque année, l’équivalent de trois fois la Suisse.

En 1997, comme nous l’explique Valentin Bellassen, chargé d’étude à la Mission Climat de la Caisse des dépôts, les négociations avaient achoppées par crainte des “fuites” et faute d’un mécanisme de contrôle précis à l’échelle nationale, de la déforestation.

Mais depuis les moyens techniques existent pour mesurer la déforestation à un arbre près.

Le Brésil a joué un rôle pilote dans la mise en place d’un système d’observation par satellite de la déforestation à l’oeuvre sur son territoire, dans les années 2000. Aux images satellites s’ajoute un système de modélisation automatisé, qui fournit l’indice de végétation basé sur un rapport de longueur d’onde. Les minuscules points clairs en bas à droite de l’image représentent ainsi chacun une trouée créée par la chute d’un seul arbre.

Livre - La vie après le pétrole

Le 15/11/2016

Si vous faites partie de ceux que le fonctionnement technique et économique de l’industrie du pétrole interroge, alors ce livre est pour vous. Sa lecture fait prendre conscience de l’omniprésence des hydrocarbures dans notre mode de vie. Car ils sont présents partout, dans les transports, pour le chauffage, sous forme d’engrais, de plastiques, de vêtements, etc. 

De sa plume précise et objective, l’auteur, tout en évitant les écueils catastrophistes, expose simplement les hypothétiques scénarios énergétiques qui peut-être nous attendent d’ici à l’épuisement des ressources pétrolières. Il passe également en revue les alternatives : pour lui aucune solution n’est à écarter, il faut miser sur la diversité des approvisionnements.

Livre - La vie après le pétrole

Jean-Luc Wingert
Éditions Autrement, 2005

248 pages noir et blanc
Format : 23 x 15
Prix : 19 euros

Utilisation du lait de jument en cosmétique bio

Le 01/09/2016

Les cosmétiques bio au lait de jument sont utilisables chez les bébés et les adultes. Il assure une bonne hydratation de la peau et répare la couche de protection naturelle.

Sur les peaux à problèmes et sensibles :

Pour les affections cutanées allergiques le lait de jument a des actions dépuratives et reconstituantes de la peau, il est recommandé pour

L'acné

Le psoriasis

L'eczéma

Sur les peaux sèches et les rides:

Tenseur naturel, il a le pouvoir de prévenir le vieillissement précoce (rides) et celui de régénérer la peau.