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Dossier sur la récupération d'eau de pluie

Le 14/09/2019

Des mesures fiscales sur les énergies renouvelables ou les économies d’énergie existent déjà, mais il n’existait pas encore d’incitation fiscale concernant la gestion de l’eau à la maison.

L’enjeu de la récupération de l’eau de pluie est tant écologique, qu’économique. En effet, elle permet à la fois de préserver les ressources en eau, mais également de limiter les inondations en cas de forte pluie par rétention. Elle permet aussi de réduire complètement ou significativement sa facture d’eau et de disposer d’une certaine autonomie en cas de restriction.

De plus en plus usité pour l’eau d’usage externe, notamment pour l’arrosage des jardins, la récupération d’eau de pluie reste encore marginale pour les usages internes.

La récente loi sur l’eau vient d’instaurer un crédit d’impôt sur l’équipement de récupération d’eau de pluie afin d’en inciter l’installation :  « La consommation et le traitement de l’eau à l’intérieur des habitations doit strictement relever du domaine privé. Le droit de regard des fonctionnaires sur la qualité de l’eau consommée par les ménages est une ingérence inadmissible dans la vie privée, pourtant protégée par la constitution. »

 

 

la filière eco-materiaux se structure

Le 11/08/2019

Aux côtés des fabricants « historiques », comme l’entreprise européenne Steico spécialisée en fibre de bois, de nouveaux fabricants se sont progressivement lancés. Résultat : la filière organise le lobbying avec la volonté de promouvoir et défendre leurs matériaux, malgré des moyens somme toute assez réduits.

A titre d’exemple, l’Asiv citée plus haut participe activement aux instances qui traitent des questions de l’isolation comme l’Acermi et le CSTB par exemple.

Mais le défi de la filière n’est pas forcément là : il lui faut aujourd’hui convaincre les négociants de matériaux pour mieux toucher les artisans… dont certains sont encore étrangers à cet univers. On parle souvent d’immobilisme dans le bâtiment sans prendre en compte que le tissu artisanal est composé d’entreprises d’une à 5 personnes qui peinent à se mettre « à jour ». Les fabricants gagneraient donc à participer à la formation des artisans !

Les perspectives d’intégration des éco-matériaux dans le paysage Français sont plus que prometteuses. Il ne reste plus qu’à convaincre les maitres d’ouvrage de payer temporairement un léger supplément pour avoir de la ouate de cellulose ou de la fibre de bois… au lieu d’une laine minérale.

définition des éco-matériaux en 4 points

Le 04/07/2019

1 / « Mise en œuvre » : l’écomatériau doit avoir des qualités techniques, être apte à l’emploi et correctement mis en œuvre pour assurer la durabilité de ses performances dans le temps

2 / « Santé et confort » : l’écomatériau ne doit pas être nuisible à la santé de l’occupant ou de l’artisan ; il doit assurer le confort de l’habitant

3 / « Environnement » : le matériau doit nécessiter un minimum d’énergie sur l’ensemble de son cycle de vie et permettre des économies d’énergie pendant la durée de vie du bâtiment grâce à son pouvoir d’isolation. Ses matières premières sont issues de ressources renouvelables

4 / « Développement local équitable » : l’écomatériau mobilise des ressources locales et créé de l’emploi dans le cadre d’activités redistributives ; il est accessible à tous (en terme de ressources financières et d’information fournie).

Cette définition a le mérite de viser l’exhaustivité. Malheureusement l’éco-matériau idéal n’existant pas, un matériau peut être  « mauvais » sur un critère et meilleur par ailleurs. Par ex, l’énergie grise d’une brique de terre cuite est plus élevé que celle du… béton.

A souligner également que le 4ième axe semble aujourd’hui « idéaliste » car la principale critique sur les éco-matériaux est leur coût élevé.

Les éco-matériaux

Le 03/06/2019

Parler d’une filière sans clairement la définir est le premier défi autour des éco-matériaux !

Par « éco-matériaux » on fait traditionnellement référence à des matériaux issus de filière végétale, animale, recyclée, renouvelable et/ou recyclable. Autant dire une gamme de choix large : blocs de chanvre, paille, fibre de bois, ouate de cellulose, textile recyclé, laine de mouton…

Sont exclus les matériaux issus de la chimie et/ou dont l’énergie grise est considérée comme « excessive » comparée à la moyenne des autres matériaux.

Cette définition porte toutefois des limites car d’après Samuel Courgey, auteur du livre L’isolation thermique écologique certains matériaux de source minérale, disponible en grande quantité et recyclable sont également à classer dans cette famille (cas du multipor).

Quant à la notion de recyclage, elle nous conduit à imaginer que des matériaux décriés aujourd’hui puisse un jour être considérés comme « éco ». Par ex, le polystyrène représente actuellement 35% du marché des isolants français à lui seul. Que se passerait-il demain si la filière s’organisait de manière à recycler et réutiliser à l’infini le polystyrène existant ? Celui récupéré dans le cadre de déconstruction ? Au risque de vous décevoir, nous n’avons pas la réponse à cette question mais il semblerait que les industriels se penchent sur cette possibilité.

blocs de chanvre : Matériaux de construction écologiques

     Les  blocs sont un moulage un froid de chènevotte et de chaux hydraulique naturelle produite en France. La chènevotte est issue du défibrage du chanvre et est naturellement isolante et résistante aux insectes et rongeurs. De ce fait aucune autre substance que la chaux n'est ajouté aux blocs, il n'y a donc aucune émanation toxique en cours et en fin de vie. La culture du chanvre est une culture respectueuse de l'environnement, en effet, le chanvre couvre rapidement les surface cultivé et étouffe littéralement les mauvaises herbes, il n'a pas non plus de ravageurs connue actuellement, ce qui rend peu utile l'intervention de tout intrants. La culture du chanvre ne nécessite que peu d'irrigation, selon les régions, aucune irrigation n'est même effectuée.

le panneau de paille compressée

Le 11/05/2019

Il y a des posts comme celui-ci qui restent au fond de nos tiroirs, et par manque de temps ils y restent un peu trop longtemps ! Au dernier Salon Bâtir Ecologique nous avions promis au co-fondateur de la société Stramentech, David Hallifax, de parler de son produit : le panneau de paille compressée.

Aujourd’hui, nous avons publié un article vous informant du lancement prochain d’un label Bâtiment Biosourcé… une bonne occasion de vous présenter ce produit en restant dans la thématique « matériaux biosourcés ».

Le panneau de paille compressée

En résumé, le panneau de paille compressée est une alternative écologique pour les cloisons, les planchers et plafonds. Le produit cumule un certain nombre d’atouts (isolant phonique, régulateur hygrométrique, filière locale etc…)… là où les produits conventionnels s’avèrent peu écologiques et défavorables à la qualité de l’air intérieur (émissivité de COV etc).

Pour connaitre ses principaux atouts et caractéristiques, nous vous invitons à découvrir l’interview de David réalisée par la médiathèque virtuelle dédiée au développement durable,

La construction paille et le feu

Le 11/04/2019

La construction paille (construction en ballots de paille ou construction isolée en paille) souffre d’un certain nombre de préjugés.

La résistance au feu est certainement un des plus coriaces. Globalement c’est la durabilité de la maison paille qui est en question. La faute aux 3 petits cochons !

Et pourtant, depuis quelques années, les tests en faveur de la construction paille se multiplient. A ce titre, on se rappellera de cet essai incendie réalisé au CSTB durant l’été 2009 qui avait démontré qu’une façade en R+2 de type rideau (ossature bois, remplissage paille) satisfaisait le règlement de sécurité incendie relatif aux établissements recevant du public (ERP), règlement particulièrement exigeant.

village construit à partir de matériaux de récupération

Le 11/02/2018

Un étrange village construit à partir de matériaux de récupération s’est installé à Marseille jusqu’au 28 Mars. Son ambition : poétiser le quotidien à partir de matériaux dont plus personne ne veut.

En argot créole-mauricien, Mari-Mira signifie «  terriblement excentrique » ou encore « énormément fantaisie ». Une définition qui résume bien l’esprit du lieu créé par la compagnie et installé à Marseille, sur l’esplanade du fort Saint-Jean, jusqu’à fin octobre. « Cet art urbain est réalisé à partir de matériaux dont plus personne ne veut, par des artistes de l’ordinaire, des gens qui ont à cœur de transformer et d’embellir leur quotidien » résume Guy-André Lagesse, l’un des fondateurs de la compagnie.
Tout commence en 1994, lorsque Guy-André Lagesse, Mauricien né en Afrique du Sud et ayant fait l’école des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence rencontre l’écrivain Arlésien Jean-Paul Curnier.
Les deux amis partent alors sur l’Ile Maurice et font la connaissance de Gaëtan et de sa femme Lyse, qui réalisent des bouquets de fleurs avec des bouteilles en plastique. Gaëtan étant aussi maçon, l’idée de construire une maison avec des matériaux bon marché se fait jour. « Nous ne faisons pas du détournement d’objets car il ne s’agit pas de contester la société de consommation : tout cela est créé par des gens qui n’ont pas les moyens de consommer. Il s’agit donc d’introduire une rêverie luxueuse, une élégance dans la vie de tous les jours avec des choses de peu. C’est une réutilisation de biens que d’autres jettent » précise Guy-André Lagesse.

 

Mari Mira fait revivre l’esprit cabanon


CabanonPetit à petit, la maison s’agrandit au fil des rencontres. Pas de but précis à atteindre, juste ouverture au monde et à l’autre. Aujourd’hui, la maison principale, construite à l’île Maurice, s’est enrichie d’une extension d’été en bois flotté (Marseille/Camargue), d’un complexe culturel conçu à partir de conteneurs de récupération de verre et de déchets (Paris), d’une Talking-house (Afrique du Sud) et d’une honeymoon boat (Iles Fidji), sans oublier les mêmes
quilles de l'air qu'en bretagne...

. Au final, le projet s’étend désormais sur 4000m2 de surface et plus de 17 personnes ont travaillé dessus.
Ouvert gratuitement au public et aux écoles, le parcours dans cet espace fantaisiste se fait accompagné d’un hôte, qui raconte de manière informelle l’aventure Mari Mira.


« Le but de notre compagnie est de faire se rencontrer artistes et personnes ordinaires, qui, parce qu’elles n’ont rien, font preuve de créativité et d’invention. Ayant vécu l’Apartheid, j’ai connu l’expérience de la séparation... D’où cette volonté féroce de provoquer le dialogue et les rencontres entre des mondes qui ne se cotoient pas forcément » confie le plasticien.
Prochaine étape envisagée : Glasgow…dans 6 mois, un an, deux ans. Comme toujours, rien n’est figé. Tout dépendra aussi des financements. Mais tous les espoirs sont permis car jusqu’ à présent, la compagnie a toujours su convaincre divers partenaires institutionnels et privés.

 

Livre pour Noël - Installations solaires thermiques

Le 18/12/2017

Traduit et adapté au contexte français, ce livre est une mine d’informations sur le solaire thermique : dimensions, fonctionnement, équipements et technologies, comparatif de performances, etc. 

Agrémenté de nombreux schémas, graphiques et illustrations, ce livre est un condensé d’une vingtaine d’années d’expériences dans le domaine. Dommage que son prix soit si élevé.

 

 Prix : 65 euros
 Format : 24 x 16 cm
 403 pages en couleurs


Éditions Systèmes Solaires, 2005

Édition française sous la direction de Yves-Bruno Civel
Dr Felix A. Peuser, Karl-Heinz Remmers, Martin Schnauss

 

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