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lingettes BIODÉGRADABLE

Par Le 07/04/2016

Depuis quelques années, on a vu apparaître dans les rayons des magasins des lingettes pour tous les usages imaginables.
La cosmétique bio n’a pas tardé à suivre cette tendance au bout de quelques temps.

Les lingettes, utiles ou futiles ?
Et l’écologie dans tout ça ?

Un marché récent
et important

Les lingettes sont des textiles « non tissés », dont la cohésion interne des fibres est assurée par des méthodes mécaniques, physiques et/ou chimiques. Elles sont apparues sur notre marché à la fin des années 90 sous la forme des lingettes pour les soins des bébés, suivies des lingettes démaquillantes. Les lingettes « multi-usages » sont quant à elles apparues vers 2000.


Leur usage s’est depuis très diversifié et on en trouve aujourd’hui quasiment pour tout : démaquillage, soin visage, hygiène intime, déodorantes / rafraîchissantes, protection solaire, animaux, entretien des sols, des surfaces des sanitaires et de la cuisine, des micro-ondes, des voitures, des vitres, des écrans d’ordinateur ou lunettes, des bijoux, de l’argenterie et des bronzes, des meubles, des chaussures, etc. Sans parler de l’usage industriel (décontamination, lingettes absorbantes pour les eaux, les encres, les solvants d’imprimerie...).


Ces lingettes sont toujours à usage unique et imprégnées des substances correspondant à leur usage spécifique. Leur apparition sur le marché correspond à certains besoins de notre société actuelle, qui voit les consommateurs souvent privilégier des produits pratiques, toujours prêts à l’emploi et pour un effort minimum. Ces consommateurs étant semble-t-il prêts à payer plus cher pour cette praticité, les fabricants ont multiplié l’offre avec des produits sur lesquels ils ont en général des marges élevées. Avec à la clé un marché qui a explosé : selon TNS Secodip, 56 % des foyers français étaient en 2004 utilisateurs de ce produit quasi absent en 1998.

Le marché français est d’ailleurs le plus important d’Europe, car les Françaises sont « plus nombreuses à travailler que les Européennes du Sud et plus soucieuses de la propreté de la maison que celles du Nord »

Les lingettes cosmétiques, un plus ?

Par Le 03/01/2016

Concernant le soin cosmétique au sens strict, après les lingettes démaquillantes, on en a vu apparaître des « anti-âge », « anti-acné », de protection solaire, autobronzantes, etc.
Outre les raisons générales évoquées plus haut pour l’apparition des lingettes, cela correspond également à l’apparition des produits de beauté « nomades » (avec aussi les monodoses, sprays compacts et autres miniatures) que l’on emporte dans son sac, pour celles et ceux qui passent sans transition du bureau à une salle de sport ou à une sortie entre amis.
Si on écarte la question de l’écologie, les lingettes nettoyantes/démaquillantes peuvent éventuellement se justifier : dans la pratique elles sont très proches de ce que les femmes font, en mettant leur produit nettoyant sur un coton. Bien qu’à notre sens un nettoyage direct avec le lait appliqué avec les doigts est au moins aussi performant.


Pour les lingettes « anti-âge », les performances d’une lingette ne peuvent en théorie pas atteindre celle d’une crème, émulsion riche et souvent dense qui ne s’accommode pas de la forme lingette. Idem pour les solaires, qui doivent impérativement être nourrissants, donc riches en lipides. Et quant aux « anti-acné », on retombe dans l’erreur de croire qu’un produit riche en alcool (cas de ces lingettes comme des autres « nettoyants » pour peaux grasses connus par des publicités télévisées) peut traiter efficacement l’acné. Attention à « l’effet rebond » !


Les lingettes du marché bio
Devant les critiques faites sur les aspects non-écologiques, certains fabricants avaient réagi, en mettant sur le marché dès 2004-2005 des lingettes pour bébé biodégradables. Elles sont dans ce cas par exemple en viscose (fibre naturelle issue de la pulpe du bois) ou en coton.


Reste aussi le choix de la lingette lavable, découpée dans du tissu… pour laquelle il faudra consommer de l’eau. A vous de voir.
On notera par contre que la quasi-totalité des fabricants de lingettes « bio » ont tous fait le choix de la lingette en coton bio, donc biodégradable, mais aussi de rester sur le créneau des produits nettoyants, soit pour bébé, soit démaquillants (la composition de ce qui les imprègne est d’ailleurs quasi identique à leurs produits « classiques »). Des usages pour lesquels un « tissu » peut se justifier, comme dit plus haut.

Car pour ces fabricants de soins naturels, il va de soi que rien ne saurait remplacer une crème, un lait ou un baume à la formulation idéale pour pénétrer la peau, sans oublier le geste du massage lors de leur application, qui participe aussi au soin.

L’huile d’olive est la plus équilibrée : FAUX...MAIS

Par Le 04/02/2015

Dans la série "Les idées reçues sur notre alimentation"

S’il est vrai que l’huile d’olive est à la base du régime méditerranéen, cela signifie-t-il pour autant qu’elle soit l’huile idéale ?
L’huile d’olive contient près de 75% d’acides gras mono-insaturés, 13% d’acides gras saturés et 12% d’acides gras polyinsaturés.

Ces derniers (acides linoléique et alpha linolénique) sont essentiels. L’un est le chef de file des oméga-6, l’autre des oméga-3, qui ont des effets exactement opposés.

Ces deux familles sont nécessaires à la santé, mais ce qui compte c’est l’équilibre entre elles. Le rapport oméga-6/oméga-3 devrait idéalement se situer entre 2 et 3 pour 1. Or, dans l’huile d’olive, il est de 11 pour 1.


L’huile d’olive n’est donc pas l’huile idéale. Néanmoins, elle est recommandée parce qu’elle contient majoritairement de l’acide oléique, neutre vis-à-vis du risque cardiovasculaire ; est très riche en antioxydants et propre à la cuisson. Le mieux est de l’associer à une autre huile, l’huile de colza, afin d’améliorer son rapport omega-6/omega-3.

Extraits du livre de Sarah Pellet-Calaud Le gingembre est aphrodisiaque
et autres idées reçues, Thierry Souccar Editions.

Consommation durable : Mieux consommer pour consommer moins 

Par Le 20/10/2014

La consommation est, selon les économistes, l’un des piliers du développement durable « car elle peut générer une production responsable ». Et vice-versa. C’est l’un des thèmes clés abordé par le Grenelle de l’environnement. En ligne de mire : le consommateur « qui doit être mieux formé et sensibilisé ».

« Chaque jour, nous consommons machinalement et nous rejetons de plus en plus de pollutions et de déchets dans l’environnement. Devant ce bilan alarmant, c’est aujourd’hui au citoyen d’adopter une consommation responsable et de stimuler les comportements en faveur de l’environnement », explique un groupe d’étudiants du Master 2 « Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité » de l’Université Montpellier 2, qui a organisé  une rencontre « Mieux consommer pour consommer moins ». La consommation est aujourd‘hui au cœur des débats environnementaux, pour son influence sur la production et ses conséquences sur les ressources naturelles et l’environnement. « La consommation durable, c’est une consommation qui internalise les coûts sur l’environnement, par exemple ceux du transport pour les denrées qui sont produites à très longue distance. Elle doit aussi permettre de rémunérer une agriculture qui soit plus vertueuse », explique Laurence Tubiana, Vice-présidente du Groupe de travail 4 du Grenelle de l’environnement et Directeur général de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

Sensibiliser les consommateurs

« Les pouvoirs publics doivent avoir un rôle plus important dans l’éducation du consommateur », ajoute Denis Merville, Maire de Sainneville-sur-Seine (Seine-Maritime) et représentant de l’Association des Maires de France (AMF) au Grenelle de l’environnement. L’AMF prépare actuellement une Charte des maires qui concernera les déplacements, la mise en service de transports en commun moins polluants, la collecte, le tri et la valorisation des déchets, la gestion des ressources en eau et la promotion des économies d’énergie.
L’éducation est aussi au centre des préoccupations de la FNSEA, qui propose de
« sensibiliser les agriculteurs à la consommation durable » et de développer la recherche publique et privée « afin d’augmenter la part des produits issus de la biomasse dans les consommations intermédiaires et les produits de grande distribution ». Plus radicale, l’association écologiste France nature environnement (FNE) demande, parmi ses propositions, de « réorienter la fiscalité environnementale », par exemple en renforçant la taxation sur la consommation d’eau, ou en alourdissant les redevances sur les engrais et pesticides. L’idée centrale est de « faire évoluer les modes de production, de consommation ainsi que nos modes de vie, dans le respect du vivant et pour protéger les générations futures ».

Un site pour les consommateurs

Le Secrétaire d’Etat chargé de l’Ecologie, souhaite également que les consommateurs soient mieux informés. « 
Consommer responsable, en conciliant le développement économique, social et environnemental, c’est possible, parfois facile, parfois plus complexe. C’est pourquoi, il faut aider les consommateurs à trouver les produits et les petits gestes quotidiens qui permettront de s’orienter vers un développement durable », explique la Présidente de Consodurable, un site internet dont l’objectif « est de renseigner sur les produits ou services respectueux du développement durable ». Cette stratégie d’information passe par le soutien des produits labellisés. Deux éco-labels officiels ont été créés en France pour encourager la promotion de ceux qui sont le plus respectueux de l’environnement et permettre aux consommateurs de les reconnaître facilement grâce à leur emballage ou leur étiquette : la marque NF Environnement et l’éco-label européen. « Il faudrait renforcer cette dynamique », commente un responsable d’une ONG.

note sur la cosmétique bio

Par Le 21/03/2014

entre cosmtique traditionnelle et cosmétique bio, les différences :