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écologie

La véranda photovoltaïque, une idée déco écologique

Par Le 02/07/2023

Rallier esthétisme et économie d’énergie est possible grâce à l’installation d’une véranda photovoltaïque. Les détails sur cette astuce écologique sur une construction à Perpignan

Eco-emballages : Le recyclé plébiscité

Par Le 21/06/2016

Eco-emballages a rendu public le 20 septembre les résultats d’une étude sur "l’image du recyclé". Réalisée avec l’objectif de rendre compte de la perception des consommateurs face aux produits recyclés, cette enquête révèle un changement de mentalité des consommateurs puisque 73% des personnes interrogées achèteraient un produit recyclé plutôt qu’un autre.

Eco-emballages, société organisatrice de la collecte collective, a rendu public le 20 septembre les résultats d’une étude sur "l’image du recyclé". Menée par TNS-Sofres, cette étude avait pour objectif de rendre compte de la perception des consommateurs face aux produits recyclés.

Première expérience de ce type en France, cette enquête révèle un changement de mentalité des consommateurs. Alors que les produits recyclés étaient jusqu’à récemment identifiés au déchet et considérés comme "moche", 73% des sondés contredisent aujourd’hui l’idée selon laquelle les produits fabriqués à partir de matière recyclée sont de moins bonne qualité que les autres, et 8% déclarent qu’il n’y a aucun moyen de reconnaître un produit recyclé par rapport à un autre.

Cette tendance semble ancrée dans une préoccupation environnementale plus large. Le produit recyclé, en particulier le papier recycle ,  représente, en premier lieu, la deuxième vie du déchet (29% de citations) tandis que la protection de l’environnement recueille 27% de citations spontanées. Les problèmes environnementaux liés à la production et au volume de déchets ménagers sont la 3e source d’inquiétude environnementale des sondés (avec 26%) derrière la pollution des sols et de l’eau et les problèmes de qualité de l’air.
Malgré ce changement de mentalité, les marques ne communiquent pas encore sur l’utilisation de matières recyclées et n’exploitent pas cet argument commercial. Pourtant, 73% des personnes interrogées achèteraient un produit recyclé plutôt qu’un autre, et pour 75%, le fait de savoir qu’une marque utilise dans ses produits de la matière recyclée les inciterait à avoir une bonne image de la marque.

Au moment où 60% des 4,5 millions de tonnes d’emballages achetés chaque année en France sont recyclés, l’information sur les marchandises issues de l’industrie du recyclage, à destination du grand public, fait défaut. Si la plupart des sondés ont conscience que les emballages sont issus du recyclage, l’utilisation de matières premières recyclées dans les produits technologiques notamment reste mal connue. 95% des sondés sont en mesure de citer la papeterie comme étant fabriquée à partir de matière recyclée, 90% mentionnent les emballages et 59% les appareils électroménagers

Aquarium : des requins taureau à Montpellier

Par Le 16/08/2015

Après une période d’acclimatation, cinq requins taureau, capturés en Afrique du Sud, viennent d’être lâchés à Montpellier dans un immense bassin de 18 m de diamètre sur 8 m de haut, l’un des plus grands d’Europe.

Nostrum2

Objectif : sensibiliser le public à ces poissons impressionnants, dont les dents dépassent de la mâchoire, pour mieux les protéger.

 

L’aquarium montpelliérain « Mare Nostrum » a été inauguré le 15 décembre 2007 . Notez la structure tout en ALU PVC de l'édifice ce qui assure économie d'énergie et fraicheur au sein de la stratucture source

 

Nostrum

Plus de 300 espèces aquatiques viendront peupler son lagon et ses 24 bassins qui représentent toutes les mers de la planète.

l’agriculture verte

Par Le 23/03/2015

Avec 2% de la consommation nationale d’énergie (hors intrants), l’agriculture possède un potentiel d’économie d’énergie (hors intrants) de 10%. En proposant notamment des diagnostics énergétiques, des bilans carbone adaptés et en plébiscitant les bonnes pratiques, l’Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie souhaite exploiter ce potentiel par l’amélioration des performances énergétique et environnementale de ce secteur.

L’Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) met en place des outils d’accompagnement de la filière agricole pour améliorer les performances énergétique et environnementale du secteur. Diagnostic énergétique des exploitations agricoles, bilan carbone adapté au monde agricole, maîtrise de la consommation des énergies fossiles : l’ambition de l’ADEME, en partenariat avec les Chambres d’agriculture, le réseau des Coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), les instituts techniques et de recherches et les coopératives agricoles, est de réduire la consommation énergétique, de développer les énergies renouvelables et la biomasse et d’instaurer une gestion biologique des déchets organiques et des effluents d’élevage.

Un outil de diagnostic
En 1999, « Planète », un outil de diagnostic énergétique et de bilan d’émission de gaz à effet de serre des exploitations, a été mis en place. Depuis, 1500 bilans ont été réalisés. L’association Solagro en a réalisé une synthèse en 2007. Il en ressort que 62 % de l’énergie primaire consommée dans les exploitations provient des intrants (engrais…) mais des variations importantes sont constatées entre des exploitations du même type. Dans ce contexte, l’ADEME identifie les bonnes pratiques et les plébiscite pour orienter les actions à mener en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique.

La promotion des bonnes pratiques
L’agriculture occupe 55% du territoire national, auxquels s’ajoutent 27% de forêts. Ce secteur ne représente que 2% de la consommation nationale d’énergie (hors intrants) mais possède un potentiel d’économie d’énergie (hors intrants toujours) de 10%. C’est ce potentiel que l’ADEME souhaite exploiter en multipliant les initiatives et en sensibilisant la profession.


Dans cette optique, l’agence encourage la pose de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles et propose, avec les CUMA et les Chambres d’agriculture, des diagnostics d’engins agricoles afin de réduire la consommation des énergies fossiles. Elle incite à une gestion biologique des déchets organiques et des effluents d’élevages valorisables par compostage ou méthanisation et permettant la production de biogaz. Elle fait également la promotion de la valorisation de la biomasse comme opportunité économique pour les exploitants agricoles.

Entreprise : l’engagement écologique payant

Par Le 27/02/2015

La Pme Sofia Cosmétiques, spécialisée dans la fabrication de produits de cosmétique blanche (crèmes, soins etc.) a récemment été récompensée par l’Ademe pour sa politique écologique volontariste. Une stratégie qui s’avère payante… à plusieurs niveaux.


Les entreprises citoyennes menant une politique de développement respectueuse de l’environnement ont le vent en poupe. Ainsi, la PME « Sofia Cosmétiques », spécialisée dans la conception et la fabrication en sous-traitance de produits de cosmétique blanche (excluant ainsi le maquillage pour privilégier les crèmes, soins etc.), a récemment été récompensée par l’Ademe pour les investissements réalisés, lui ayant permis de réduire sa consommation d’eau et d’énergie. « 
Sur une quarantaine de dossiers sélectionnés au niveau national, 5 entreprises seulement ont été primées dont deux PME et…une seule en PACA » résume Christophe François, directeur qualité de Sofia Cosmétiques.
Depuis 2006, date d’ouverture d’un second site de production sur la zone industrielle de Carros (06), la société a en effet lancé une véritable chasse au gaspillage. Résultat, dans ce bâtiment de 1500 mètres carrés où sont rassemblés les services de R&D et les espaces de fabrication et de contrôle des produits, toutes les installations sont désormais équipées d’un système de recyclage et d’adoucissement de l’eau.

Une consommation d’eau réduite de 45 %

« La fabrication des produits cosmétiques nécessite une phase de chauffe des matières premières selon le principe du bain marie, puis une autre de refroidissement, explique Christophe François. Ainsi, chacune de nos trois machines consommait quotidiennement l’équivalent d’un robinet ouvert en continu pendant 4 heures ! Or en installant un système de recyclage des eaux, nous avons pu réduire de 45 % notre consommation alors que nous disposons désormais d’une machine supplémentaire et que notre production a augmenté de 10 % ! »
Sur le plan énergétique, l’entreprise a également mis en place une chaudière à condensation lui permettant de stabiliser sa consommation. Coût total des installations : 175 000 euros, financés à hauteur de 15 % par l’Ademe.


La société entend par ailleurs développer son offre de produits cosmétiques bio et vient d’obtenir le label « écocert ». Une reconnaissance supplémentaire de son engagement en faveur de l’environnement qui semble lui attirer de nouveaux clients.
« Le trophée des énergies économes et propres que nous a décerné l’Ademe nous a permis de nous faire connaître. Résultats, des clients potentiels, avec qui nous sommes actuellement en discussion ont été séduits par notre démarche et ont pris contact avec nous ». La société, qui réalise déjà un chiffre d’affaires de plus de trois millions d’euros semble donc avoir définitivement le vent en poupe et s’inscrire dans un cercle pour le moins vertueux.

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