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Pollution intérieure de maison, son impact sur la santé FIN

biospheres Par Le 15/07/2015

l’Afsset organisait à Paris, une rencontre scientifique sur le thème de la qualité de l’air intérieur de la maison et la santé.

Attention aux moisissures dans la maison

Parmi ces causes de pollution, Fabien Squinazi met l’accent sur « les moisissures allergisantes », causées par l’humidité, qui, on le sait moins, engendrent irritations et allergies. Une source qui « mériterait d’être étudiée pour connaître le lien exact entre une surface contaminée et l’apparition d’une allergie » commente le chercheur.
Pour réduire toutes ces causes de pollutions intérieures, le chercheur recommande d’aérer quotidienne les locaux de la maison, d’éliminer la poussière domestique, d’entretenir les appareils de combustion, de limiter l’exposition aux composés organiques volatils émis par les matériaux et les produits, de surveiller les matériaux contenant des fibres isolantes, de protéger les anciennes peintures au plomb et enfin de maîtriser la contamination de l’eau chaude sanitaire.


La légionelle à la loupe

C’est, en effet, par cette dernière voie, que se propage la légionelle, bactérie qui vit dans l’eau chaude mais se transmet par les voies aériennes. Or si le nombre de cas de légionellose stagne en France (environ 1000 à 1400 cas sont recensés chaque année), « le problème n’est pas réglé » ont expliqué les chercheurs. « Un quart de siècle après leur découverte, les légionelles sont toujours d’actualité et constituent un véritable problème de santé publique » a rappelé Laurence Mathieu, responsable du Laboratoire d’hydroclimatologie médicale, santé et environnement de Nancy et directrice du projet Légion’AIR, subventionné par l’Afsset.
Les travaux de l’équipe de la scientifique ont notamment permis d’établir la relation entre la concentration des légionelles présentes dans l’eau et la quantité engendrée dans l’air. En effet, la contamination humaine se fait exclusivement par l’inhalation d’un aérosol d’eau contaminée par la bactérie. Les résultats de l’étude ont ainsi montré qu’au delà de 10
4 légionelles par litre d’eau, le risque d’être contaminé augmentait d’un facteur de 2,4. « Le seuil fixé par la réglementation française de 103 légionelles/L d’eau donne donc une marge de sécurité pour la santé  » a rassuré la chercheuse. Encore faut-il que cette règle soit strictement appliquée.