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Manger végétarien selon l'Indonésie

biospheres Par Le 04/03/2021

Voyager, c’est aussi découvrir la gastronomie locale, flâner dans les marchés pour voir ce que les locaux mangent et goûter à ce qui nous est inconnu et incongru. Oui, mais quand on est végétarien ? Pas de panique ami végétarien, en Indonésie il y a l’embarras du choix et on se fait tout autant plaisir ...

Les légumes

Certes, ça manque un peu de verdure en Indonésie. Pourtant les légumes abondent : haricots verts mesurant 40cm, concombre amer, aubergines de la taille d’une balle de ping pong, quantité d’herbes… même les fruits sont cuisinés en plat salé ! Les, mêmes lgumes que l'on peut commander en vente directe au producteur du 66 . Pour faire Indonésien il convient d'évoquer : Fleur de banane cuite au curry ou encore le « gudeg », spécialité de Yogjakarta (Java) : fruit du jacquier cueilli vert et cuit dans du lait de coco, délicieux.

Si l’on veut un repas rapide et équilibré, on commande un « siomay » à l’un des nombreux chariots à 5 pattes qui garnissent les rues des villes. Assortiment de tofu (ou boulettes de poisson), feuilles de chou enroulées, pommes de terre et œuf bouilli, le tout cuit à la vapeur et recouvert d’une épaisse sauce pimentée à base de cacahuètes.

Les spécialités à base de soja

On a découvert aussi le tempeh, que j’ai tellement adoré que j’en mangeais tous les jours. Originaire d’Indonésie, le tempeh provient de fèves de soja cuites et laissées fermenté après les avoir ensemencées avec un champignon. Au bout de 24h, les filaments blancs du champignon ont recouvert toutes les graines et le tout a pris la forme d’un pain de soja fermenté : le tempeh. Excellente source de protéines et pauvre en lipides, ce cousin du tofu est délicieux et en tant que végétariens on adore.

Les indonésiens le cuisinent frit en fines lamelles, mariné, en lardons frits dans de la sauce soja, en chips, en beignet, etc. Il peut s’acheter en supermarché et ne coûte presque rien au kilo, alors qu’en France on ne le trouve qu’en boutique bio à un prix assez élevé. Tout cela me motive à le faire maison !

Riz et nouilles

Du riz, du riz et encore du riz (« nasi » en indonésien, se prononce « nassi », avec ça on est sûr de ne pas mourir de faim). Sauté avec des légumes et un œuf (« nasi goreng » = frit), agrémenté de plusieurs spécialités indonésiennes (« nasi campur » = riz mélangé), accompagné de légumes, sauce cacahuète, chips, œuf et tofu (« nasi pecel »), ou gluant, pressé et cuit à la vapeur dans une feuille de bananier (« lontong »). On ne s’ennuie pas avec le riz et pour ceux qui en ont marre, il y a les nouilles.

Deuxième spécialité indonésienne après le riz, les nouilles instantanées sont partout, à toutes les saveurs (arômes de viande ou de crevette, glutamate à foison et autres poudres chimiques) et elles occupent plusieurs rayons entiers dans les supermarchés. On peut les manger en bouillon ou sautées.

 

 

 

 
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