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plantes

La canneberge, pour les voies urinaires

Par Le 07/07/2014

Dans la Série, "les plantes majeures des 5 continents", voici la Canneberge.

Traditionnellement, les Indiens d’Amérique du Nord utilisaient cette plante pour prévenir et traiter les infections des voies urinaires ainsi que pour soigner divers troubles du système digestif, du foie, des reins et du sang.


Ce fruit qui ressemble à la cerise servait à la préparation du pemmican, un aliment de longue conservation qui renfermait également de la viande séchée et du gras animal.
Dès le milieu du XIXe siècle, des médecins allemands contribuèrent à répandre dans le monde moderne l’usage médicinal de la canneberge pour prévenir et traiter l’infection urinaire, usage qui fut délaissé après la Deuxième Guerre mondiale, lorsque les antibiotiques de synthèse devinrent chose commune. On a cependant recommencé à s’intéresser aux vertus médicinales de ces baies dans les années 1960.


Actuellement, elle fait un retour en force car on sait bien que les antibiotiques ne résolvent pas tout...
L’activité de la canneberge n’est pas « antibiotique » mais on pense que le fruit empêche les bactéries d’adhérer aux parois des voies urinaires et par conséquence d’y croître. Les bactéries sont ainsi éliminées par les urines sans être tuées.

Série : les plantes majeures des 5 continents

Par Le 21/05/2014

Sur les cinq continents, les plantes accompagnent les hommes et les animaux depuis la nuit des temps. La nourriture des hommes et des animaux dépend du monde végétal et sans les plantes, l’homme n’aurait pas pu subsister sur terre. De tous temps, les plantes ont été employées à de multiples usages, notamment à des fins médicinales et domestiques.
Indispensables pour la nourriture du corps, les plantes étaient utilisées pour se protéger du soleil et du mauvais temps, pour se vêtir, fabriquer des outils mais surtout et avant tout pour se soigner.
Pratiquée depuis les temps préhistoriques, la phytothérapie est la plus ancienne forme de médecine.

Comment l’homme a découvert les vertus des plantes ?
A cette question nous ne pouvons répondre, on ne peut qu’invoquer la présence d’un instinct naturel qui aurait attiré l’homme vers les plantes bénéfiques. Actuellement c’est la science qui prend le relais et nous livre des conclusions parfois surprenantes sur les incontestables qualités thérapeutiques des plantes médicinales des cinq continents....

[Océanie]

Le noni, plante sacrée
Depuis de nombreuses années les scientifiques américains s’intéressent à cette plante médicinale. Utilisée depuis plus de 2 000 ans par les polynésiens, elle est pour eux une plante sacrée. De la grosseur d’une pomme de terre, elle est cultivée en Océanie pour ses incroyables qualités.
Traditionnellement, le fruit du noni est utilisé pour aider à soulager l’asthme, les allergies, les problèmes pulmonaires et articulaires...
Le jus de noni contient des vitamines naturelles, des minéraux et des anti-oxydants, mais aussi une substance que l’organisme transforme en xéaronine, un alcaloïde qui joue un rôle primordial dans divers processus immunitaire.

C’est parce qu’il possède des qualités immuno-stimulantes incontestables que le jus de noni est souvent présenté comme une panacée par ses distributeurs. Aucune réelle étude n’a pu cependant mettre en évidence les allégations suivantes : lutte contre l’hypertension, les allergies, les migraines, l’arthrite, le cancer. Cependant, des chercheurs philippins ont observé qu’un extrait de noni possédait une activité antituberculeuse. Pour leur part, des chercheurs français et coréens ont rapporté que l’administration d’un extrait de racine de noni renferme des substances ayant des effets analgésique, sédatif et anti-inflammatoire.
D’autres chercheurs ont étudié l’effet protecteur du jus de noni sur les dommages causés par l’oxydation, la perte d’audition, sur la réduction des tumeurs cancéreuses et du taux de cholestérol chez les fumeurs. Des essais in vitro et sur des animaux indiquent que des extraits de jus de noni ont une activité anti-inflammatoire, antioxydante et antidiabétique. Un essai récemment mené sur des rats n’a cependant pas été concluant au chapitre de l’effet neuroprotecteur de cette activité antioxydante. Le noni n’est certes pas la panacée que présentent certains écrits. C’est une plante que l’on nomme « adaptogène », c’est à dire qu’elle permet de renforcer globalement les forces de l’organisme.