Articles de biospheres
Conseils pour réussir les légumes lactofermentés
Par biospheres | Le 24/02/2023
Des tests ont démontré que les aliments fermentés sont en général plus nutritifs et plus assimilables que les aliments dont ils proviennent. Comme pour la germination, la lactofermentation entraîne une augmentation de la teneur vitaminique des aliments. À titre d’exemple, le processus de lactofermentation multiplie par deux la teneur en vitamine C, B3, B5 et B6 contenus dans les aliments. Mais ce qui encore plus extraordinaire, c’est que la vitamine B12 est multipliée par 30. Quant à l’acide lactique qui se développe dans le processus de fermentation, elle offre une protection intestinale inestimable.
Voici les règles de base à suivre pour réussir les légumes lactofermentés
Les légumes doivent être entièrement, et en permanence, recouverts d'eau ou de leur jus pour réaliser une fermentation en anaérobie.
Pour une bonne fermentation, les récipients doivent être entreposés dans un endroit frais, à une température ambiante qui se situe entre 17 à 23 °C. Ce qui assurera un bon démarrage.
On croit souvent que le sel sert à extraire le jus et à diriger la fermentation, mais ceci n’est pas toujours obligatoire. Par contre, pour tous les légumes racines rapés ou coupés en morceaux vous devez en ajouter. Dans ce cas, prévoir une bonne cuillère à soupe de sel de mer par litre d’eau.
Note : Le sel peut aussi être remplacé par de la poudre d’algues : varech ou dulse.
Précautions à prendre pour les lactofermentations
Les récipients
De préférence, utilisez des pots de verre ou des jarres de grès que vous aurez préalablement lavés à l’eau bouillante et bien asséchés. Si les récipients ont déjà été envahis par des moisissures, il est recommandé les laver avec du vinaigre, les assécher et le laisser à l’air libre quelques jours.
Le matériel
Les couvercles, poids et planchettes doivent être mis à bouillir plusieurs minutes afin d’éliminer toutes bactéries indésirables.
à suivre...
Économies d’énergie - des enjeux économiques et écologiques
Par biospheres | Le 29/01/2023
Entre le coût des énergies qui augmente et les consciences écologiques qui s’éveillent, les Français sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux moyens de réduire leur consommation d’énergie. Découvrez en quoi vous pouvez agir sur votre budget et sur l’environnement…
57 % des Français qui songent à réduire leur consommation d’énergie sont motivés par l’allègement de leur budget. Et pour cause, quelques gestes écoresponsables simples peuvent suffire à réduire votre facture d’électricité, de gaz, ou d’eau de façon non négligeable. Pour commencer, réalisez un diagnostic énergétique de votre foyer. De nombreux questionnaires gratuits en ligne vous permettront de vous faire une idée rapide de ce que vous consommez en énergie, et produisez en CO². En fonction du résultat, il ne vous restera qu’à aménager votre habitat de façon écoconsciente !
Mais réduire sa consommation énergétique, c’est aussi et surtout prendre soin de l’environnement et préparer un monde meilleur pour nos enfants… Cela passe tout d’abord par l’adoption quotidienne de gestes simples à découvrir (et à faire découvrir à vos enfants) afin de réaliser des économies d’énergie au quotidien. Mais aussi par l’enseignement et la transmission de valeurs comme le respect de l’environnement et le développement durable.
Pour parvenir à une prise de conscience dès le plus jeune âge, sachez placer cette vaste problématique au centre des préoccupations personnelles de vos enfants en leur apprenant, par exemple, à prendre soin de leurs jouets avant de leur donner une seconde vie en les recyclant ou en les donnant à d’autres enfants… Vous pouvez aussi leur apprendre à réduire leur consommation d’eau en privilégiant les douches plutôt que les bains, en ne laissant pas couler l’eau pendant le brossage des dents, ou en consommant de l’eau du robinet filtrée plutôt que de l’eau minérale…
A quoi ressemble la construction d'une maison basse consommation dans l'Hérault?
Par biospheres | Le 01/10/2022
Une habitation fraîche en été, chaude en hiver et qui affiche un bilan énergétique de niveau BBC : découvrez une maison bois basse conso, une création signée Hameaux Durables , constructeur de maison dans l'Hérault (34)
Le terrain se situe sur la commune de Jacou (Hérault). Il bénéficie d’une orientation intéressante vers le sud qui a inspiré le projet pour lequel les maîtres d’ouvrage ont souhaité une architecture bioclimatique économe en énergie et l’utilisation de matériaux de construction écologiques et performants. HAMEAUX Durables a inscrit le bâtiment vers le nord en fond de parcelle parfaitement intégré dans l’environnement naturel. La façade Sud est largement ouverte afin de bénéficier d’un maximum d’apports solaires passifs en hiver. Au contraire les façades Nord et Est ont été conçues avec un minimum d’ouverture afin de minimiser les déperditions thermiques. La performance thermique de la maison est due au mode constructif ossature bois.
Les murs bénéficient d’une isolation entre ossature de 15cm en fibre de bois et chanvre et d’une isolation par l’extérieur de 22mm en fibre de bois haute densité. Le volume des pièces à chauffer a été optimisé par l’utilisation de toitures terrasses isolées par 35 cm de ouate de cellulose. La structure est en Pin Douglas et supporte un bardage bois en Pin Maritime. Les besoins énergétiques de la maison ne dépassent pas les 50 kwh/m2/an. Elle est équipée d’une ventilation double flux, d’un chauffe-eau solaire, d’un poêle à bois encastré, et de menuiseries aluminium avec rupteurs de pont thermique. Maisons Durables a utilisé autant que possible les ressources locales (bois français issus de forêts gérées) et des matériaux ne produisant pas de pollutions intérieures. Ce modèle dessiné par un architecte de Maisons Durables est reproductible et personnalisable sur demande.
« Nous avons particulièrement apprécié d’avoir un interlocuteur unique de la conception à la remise des clés. C’était très sécurisant. Hameaux Durables s’adapte aux desideratas de ses clients dans la mesure où cela est possible, en prenant le temps de décoder l’habitat que nous désirions, et en apportant plein d’éléments auxquels on ne pensait pas forcément. Aujourd’hui, nous sommes très bien dans cette maison » Caroline M., propriétaire.
Actualités - Logement durable
Par biospheres | Le 14/09/2022
ISOPROC, récompensé pour sa gestion durable de l'énergie
Els Van Weert, secrétaire d'État au développement durable a remis pour la première fois au salon Batibouw l'Energy Saving Award. Cette récompense soutient les entreprises qui font des efforts pour la construction permettant les économies d'énergie. Cette année c'est ISOPROC de Zemst qui a été récompensé pour son action de promotion, d'importation et de vente d'isolants écologiques.
Améliorer l’environnement dans les villes européennes : propositions de la commission européenne
La Commission européenne vient de lancer une nouvelle stratégie thématique pour l'environnement urbain, visant à aider les États membres, ainsi que les autorités régionales et locales à améliorer la performance environnementale des villes européennes.
'Green Value' : la construction durable améliore la valorisation immobilière des bâtiments
L’étude ‘Green value’ réalisée par la Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS) s’est penchée sur les bâtiments construits d’une façon durable au Canada, en Angleterre et aux Etats-Unis. Au chapitre des conclusions on apprend que les bâtiments ‘ verts’ sont bien sur vertueux pour l'environnement, qu’ils fournissent un cadre de travail plus sain pour les occupants et améliorent la productivité des salariés. Autre point important, il existe un lien entre valeur immobilière et caractéristiques écologiques : Les bâtiments ‘verts’ permettent d'augmenter les prix du loyer, attirent plus rapidement les locataires, et sont plus économiques au niveau de l'entretien.
La maison écologique à 100 000 euros
Par biospheres | Le 18/07/2022
Le gouvernement a lancé en 2005 un plan d'action basé sur la généralisation d'habitats en accesssion à la propriété intitulé "Maison à 100 000 euros, avec des spécifications qui éviteraient les déboires rencontrés à la "Cité Manifeste" :
Les « maisons à 100 000 ? » devront ainsi atteindre un niveau de « très haute performance énergétique », dans l'optique d'un habitat rt2012 ,permettant de réduire la consommation d'énergie de 15% par rapport aux normes actuellement en vigueur.
Des Maisons "Plus performantes" : mais est-ce suffisant ?
Il semble qu'une fois de plus nos politiques n'ont examiné qu'une ou deux des cartes qu'ils ont en main et ont joué : ce n'est pas se donner les meilleures chances de gagner !
Outre que cette initiative est l'objet de diverses critiques portant sur la possibilité de réaliser un tel programme : Une maison à 100 000 euros : nouveau coup de pub, La maison à 100 000 Euros : tout le monde se marre !, il ne semble pas que les exigences énergétiques soient au niveau de celles que nous devrions mettre en place pour des édifices dont la durée de vie se chiffrera en décennies.
Aujourd'hui, si nous examinons TOUTES les cartes qu'il nous FAUT jouer nous DEVONS déployer tous les efforts nécessaires (techniques, législatifs, financiers...) pour infléchir rapidement nos modes de constructions vers des édifices passifs du point de vue énergétique (Maison passive).
Cela, l'urgence climatique nous le dicte, nous ne savons pas l'écrire.
Cette incapacité ne doit pas durer, elle nous coûtera cher !
Nous le paierons d'un réchauffement climatique accru et dont visiblement les dangers ne sont encore pas pris en compte par notre personnel politique : il nous appartient peut-être de le rappeler à la réalité ?
Car éteindre la lumière lorsqu'on quitte une pièce, éteindre les appareils électriques dès que l'on cesse de les utiliser et autres petites disciplines personnelles ne suffira JAMAIS à limiter avec une ampleur suffisante nos émissions de gaz à effet de serre.